Le changement d'environnement est-il responsable de la violence ? La culture de masse ramènera-t-elle l'humanité à la sauvagerie des origines ?
L'homme a besoin d'un environnement de beauté pour secréter les hormones endorphines qui maintiennent l'équilibre psychique. Ces hormones restaurent et maintiennent l'équilibre mental, la France bat le record du monde des suicides de jeunes, dont le taux est quatre fois plus élevé qu'aux États-Unis.
Le docteur Nghiem, s'appuyant sur des recherches scientifiques contemporaines, établit un diagnostic de la crise de civilisation qui frappe l'Europe et particulièrement la France et propose des pistes de réflexion pour en sortir.
La compétence du Docteur Nghiem n´est plus à démontrer, il a déjà offert à ses lecteurs un livre très complet : Musique, Intelligence et Personnalité. Ici, c´est le Beau en général, dans les arts, dans son rapport à la personne humaine. Il prouve, en se fondant sur son expérience, que l´homme a besoin du Beau pour son équilibre sous peine de sombrer dans un état proche de la bestialité.
- ISBN : 9782851621771
- Titre : Les arts et l´équilibre mental
- Auteur : NGHIEM (Dr Minh Dung Louis)
- Editeur : PARIS CONSEP (EDITIONS DE)
- Nb Pages : 142
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 11
- Largeur : 120
- Hauteur : 190
- Poids : 0.15Kg
Louis Minh Dung NGHIEM (1935 - )
Le Docteur NGHIEM Minh Dung est né le 12 janvier 1935 à Hai-Duong (Tonkin ou Nord Vietnam) placé chez les Pères "pour l'éducation" en 1942-1943. A cause de la guerre et des bombardements américains, les écoles furent fermées. Il reprend ses études en 1947 au lycée Yersin (à Dalat, Centre Vietnam) puis part pour la France en 1952, espérant y trouver de meilleurs maîtres (ce fut, en fait, une illusion de provincial !) et revenir ensuite au Vietnam assurer leur succession (le Vietnam accéda à l'indépendance dans les années 1950). En 1955, étant bon en math, il entre au lycée Louis le Grand, en Math. Sup. Mais les perspectives d'une carrière d'ingénieur ou d'enseignant en sciences exactes ne le passionnant guère, il s'inscrit à la Faculté de médecine. Reçu à l'Externat (concours 1957), puis à l'Internat (concours 1961), il obtient un poste d'Assistant de biophysique en 1962, étant passionné par l'électrophysiologie (comme par toutes les nouvelles découvertes !).
Il est contacté par le Professeur Huard, ancien doyen de la faculté de médecine d'Hanoï, et ses amis médecins français et vietnamiens nés en Indochine. Ceux-ci avaient obtenu des titres ouvrant une voie possible dans l'enseignement pour un projet informel de réouverture d'une faculté de médecine avec enseignement en français au Sud Vietnam. Il était raisonnable d'envisager (pour les Vietnamiens) l'adoption du Français comme langue de culture et même de technique (car autrefois ils avaient bien adopté, non pas la langue, mais l'écriture chinoise pour les actes officiels). Mais, ce projet devait être reporté tant que dureraient la guerre civile et la présence américaine. Nghiem fait donc deux ans d'internat et quatre ans de clinicat - en pédiatrie, parce qu'au Vietnam comme dans tout pays sous développé, la pédiatrie est la plus utile des spécialités. Puis, il s'installe en clientèle privée (par nécessité), comme cardiologue (par opportunité), dans l'attente de temps meilleurs.
Cet espoir est anéanti en 1975 par la chute de Saigon. Toutefois, révélée par la pratique dans les hôpitaux de Paris, la vocation pédiatrique survit. Aussi, en découvrant qu'il existe apparemment une politique de destruction de l'esprit et de l'âme des enfants (ensauvagement) menée par les gauchistes (ou mondialistes), il ne peut s'empêcher de tout faire, avec ses faibles moyens, pour alerter l'opinion publique. Et, d'ailleurs, après plus de dix ans de réflexion (depuis 1987), il continue à penser que la meilleure arme dans ce genre de combat demeure l'information, et l'information par tous les moyens, tous les canaux, dans tous les milieux.
L'approche du Dr. Nghiem est purement scientifique. Il ne se place nullement sur le plan religieux. Il est étonnant toutefois de constater à quel point ses conclusions rejoignent la morale catholique et la morale naturelle.
A collaboré au Cahier de Chiré n° 16.
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