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Le goût d´autrui - Portraits anecdotiques

Référence : 39387
3 avis
Date de parution : 21 octobre 2010
EAN 13 : 9782916727868
Nb de pages : 378
20.50
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Description
J'ai contracté ce qu'un de mes amis appelle joliment "le goût d'autrui", et j'aime à dépeindre des personnages qui, s'ils ne défrayent pas la chronique littéraire ou mondaine, offrent tant de singularités dans leur caractère ou leur vie que je regretterais de voir leur souvenir s'effacer. Le lecteur trouvera donc dans cette série de portraits, nourris d'anecdotes et tracés un peu à la façon de John Aubrey dans ses Brief Lives, des figures aussi disparates que celles d'un Paul Morand ou d'un jeune gangster, du couple Jouhandeau et d'un tyrannicide, Arco-Valley, d'une Marie-Laure de Noailles ou d'un maître d'hôtel noir, saisi par le snobisme comme M. Le Trouhadec par la débauche.  

Historien renommé, biographe et essayiste, Grand Prix de la biographie de l'Académie française pour son Proust en 1992, Ghislain de Diesbach est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages parmi lesquels un Petit dictionnaire des idées mal reçues, et deux livres de souvenirs, Une éducation manquée et Gare Saint-Charles parus chez Via Romana.
TitreLe goût d´autrui - Portraits anecdotiques
Auteur DIESBACH (Ghislain de)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution21 octobre 2010
Nb de pages378
EAN 139782916727868
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)2
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.40
Critique du libraire
Série de 70 portraits nourris d´anecdotes (Bernard Faÿ, Mgr Ducaud-Bourget, Jacques Chardonne, Jean-François Chiappe, Eugène Ionesco...).
Les avis clients
Une galerie de portraits brillantissimes
4/5 Nouvelle Revue d’Histoire (NRH).
.----. Une galerie de portraits brillantissimes :Caustique, profond, léger, comique, ce livre est d’une drôlerie irrésistible. Le lecteur est partagé entre le fou rire et l’émotion. Avec Le Goût d’autrui, Ghislain de Diesbach propose une galerie de portraits politiques, littéraires et mondains gravés à l’acide. Œuvre d’historien? Certainement, mais surtout par l’art de mettre en évidence les ressorts de personnages peu ordinaires et d’une sociabilité héritée d’une autre époque. Jeune écrivain, Diesbach s’est frotté au monde littéraire, en fonction de ses coups de cœur et sympathies personnelles. Parmi les grands écrivains, Morand ou Jünger, découvert, celui-ci, à travers son Journal et envers lequel il se sentit pris d’une si vive admiration qu’après une première prise de contact, il partit pour l’Allemagne toutes affaires cessantes, dans la crainte que l’auteur d’Orages d’acier mourût avant qu’il l’eût approché. Crainte injustifiée, mais prétexte d’un portrait croustillant et inédit. Diesbach réservait une part de son intérêt aux épurés des Lettres. Benoist-Méchin, Fraigneau, Chardonne, Faÿ lui inspiraient plus d’intérêt que Bory ou Ionesco, exécuté en quelques lignes : « Rien de plus vexant que de voir les gens pour lesquels on éprouve une viscérale antipathie partager vos opinions politiques. On serait prêt à en changer pour mieux le détester avec bonne conscience ! » Des méfaits de l’Épuration, l’historien Jean-François Chiappe gardait, lui aussi, avec l’exécution de son père, préfet de Nîmes pendant l’Occupation, un souvenir qui orienta ses choix tout au long de sa vie, et lui ferma la voie des honneurs. Le riche chapitre que lui consacre Diesbach est une remarquable analyse d’une personnalité attachante, dont les extravagances concouraient à faire le charme. Le portrait de son épouse, Marina Grey, fille du général Dénikine, en est le complément nécessaire. Parmi les couples de cette galerie, les Chambrun tiennent une place à part, tant par leur attachement conjugal que par leur fidélité à la mémoire de Pierre Laval. On sait que Josée de Chambrun était la fille du célèbre homme politique fusillé à la Libération. Il y a beaucoup de ridicules dans ce microcosme mondain ou littéraire, et plus d’une figure prête à la caricature. Diesbach ne résiste pas, non par méchanceté ni par désir de l’effet de style, bien que certains personnages semblent tombés en plein XXe siècle d’un cabinet des antiques digne de Balzac ou de Barbey, mais parce que ces traits, quoique féroces, contribuent à peindre une atmosphère, un milieu et ses mœurs. Caustique, profond, léger, comique, riche en aphorismes, ce Goût d’autrui tient à la perfection le rôle que son auteur lui a assigné : « assurer à travers la postérité la survie d’êtres qu’on aurait aimé connaître ». C’est fait avec une drôlerie irrésistible, le lecteur étant partagé entre le fou rire et l’émotion. [ Anne Bernet dans NRH (Nouvelle Revue d’Histoire), n° 52, janvier-février 2011 ]
Art d'un portrait .
3/5 L'Homme Nouveau .1481 20/11/2010
.----. Il faut beaucoup plus de talent qu’on ne le croit habituellement pour savoir écrire un portrait. Cet art d’Ancien Régime, où l’on parle à tous sur le ton de la confidence, en donnant l’impression de s’entretenir dans un salon avec son seul lecteur, exige autant de talent de plume que de sens de l’observation, de mémoire que de goût du détail. Les « portraits anecdotiques » que nous offre dans ce nouvel ouvrage Ghislain de Diesbach en diront davantage sur cet exercice que bien des manuels. Non seulement, l’auteur semble avoir côtoyé tout le monde, depuis la comtesse de Paris jusqu’à Karen Blixen en passant par Jean-François Chiappe, Ernst Jünger, André Fraigneau ou Bernard Faÿ, et bien d’autres, mais il parvient toujours à séduire son lecteur par l’épisode qui révèle mieux un personnage que bien des biographies insipides. La vie renaît sous la plume de Ghislain de Diesbach, avec de détachement typiquement classique qui parvient à aller à contre-courant sans en avoir l’air. [ Benoît Maubrun dans " L'Homme Nouveau " ( 10 rue Rosenwald - 75015 - Paris ) numéro 1481 du 20 novembre 2010 ]
Réserves !
1/5 J.S.
Je viens d'en achever la lecture intégrale, je considère comme une entreprise de délation exposant au public une suite de travers qui devraient rester confidentiels et privés. A titre d'exemple, je trouve inadmissible ce qui est dit à certains moments de Jean-François Chiappe ou de Henri Lizon ( à la page 267 ) et ne serait-ce que pour ces deux mentions il est à déconseiller )