Etape essentielle de l'Histoire de l'Europe, la fin de l'Empire romain d'Occident, en 476, marque la transition de l'Antiquité vers le Moyen Age. Sur ses décombres se fixent les racines de l'Europe contemporaine. Cet événement - son contexte, son déroulement, ses acteurs - est pourtant mal connu.
Comment, à la fin du Ve siècle, disparaît l'institution impériale en Occident, et quelles en furent les conséquences immédiates ? Pourquoi, après le partage de 395, l'Empire sombre-t-il en Occident en moins d'un siècle et survit-il plus de mille ans en Orient ? Cette mort rapide était-elle inéluctable ? Autant de questions sur le thème de la fin d'une civilisation, auxquelles Georges-André Morin apporte une réponse claire et précise.
Chronique accessible et vivante, riche en personnages, en événements et en péripéties mouvementées, La Fin de l'Empire romain d'Occident offre au lecteur un aperçu novateur de cette période fondamentale mais mal connue.
Georges-André Morin est ingénieur général des Ponts des Eaux et des Forêts, auditeur de la session 1990-1991 de l'Institut des hautes études de défense nationale, membre du conseil d'administration de Météo France. Auteur de nombreux articles techniques, juridiques et historiques, il se passionne depuis de nombreuses années pour l'Antiquité romaine.
Fin d'une civilisation. .----. Étape essentielle de l’Histoire de
l’Europe, la fin de l’Empire romain
d’Occident, en 476, marque la transition
de l’Antiquité vers le Moyen Age.
Sur ses décombres se fixent les
racines de l’Europe contemporaine.
Cet événement – son contexte, son
déroulement, ses acteurs – est pourtant
mal connu. Comment, à la fin du
Ve siècle, disparaît l’institution impériale
en Occident, et quelles en furent
les conséquences immédiates? Pourquoi,
après le partage de 395, l’Empire
sombre-t-il en Occident en moins
d’un siècle et survit-il plus de mille
ans en Orient? Cette mort rapide
était-elle inéluctable ? Autant de
questions sur le thème de la fin d’une
civilisation, auxquelles l’auteur
apporte une réponse claire et précise.
En fait le “bas empire” n’est pas
plus décadent que d’autres époques
historiques. Depuis que l’empire divisé
est chrétien, les mœurs y sont plus
sévères que pendant le “haut empire”.
Le rôle réel d’impératrices comme Pulchérie ou Galla Placidia
est important. Certes les Barbares sont
aux portes, mais ce sont des gens
avec qui on peut s’entendre. Leur
barbarie est circonstancielle et mesurée.
Ils n’attaquent l’empire qu’en cas
de faiblesse manifeste, de changement
de politique ou de promesses
non tenues. Ces attaques sont toutefois
assez redoutables pour que les
empereurs quittent Rome pour résider
la plupart du temps à Ravenne, ville
protégée par une lagune qui la rend
difficile à assiéger. Les relations entre
Ravenne et Constantinople, parfois
tendues ne sont jamais vraiment mauvaises
et toutes les lois sont promulguées
sous le sceau des deux empereurs.
Une intense activité juridique
aboutit en 438 au Code Théodosien,
qui est un des fondements du droit
moderne. Ces quelques données indiquent
toute la richesse en informations
et en analyses de ce livre unique
à mettre entre toutes les mains. Chronique
accessible et vivante, riche en
personnages, en événements et en
péripéties mouvementées, ce livre
offre au lecteur un aperçu novateur
de cette période fondamentale mais
mal connue. Il en résulte un livre très
bien documenté qui met à la portée
d’un large public des faits historiques
qui n’étaient connus que des spécialistes
et qui ont une importance capitale
pour l’histoire de l’Europe jusqu’à
nos jours. [ Notes de lectures de Georges Leroy des mois de septembre-octobre 2007 ]
Réseau Regain. - 09/11/2016
- ISBN : 9782268076409
- Titre : La fin de l´Empire romain d´Occident
- Auteur : MORIN (Georges-André)
- Editeur : ROCHER (EDITIONS DU)
- Collection : HISTOIRE
- Nb Pages : 448
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 32
- Largeur : 150
- Hauteur : 240
- Poids : 0.66Kg