Le 29 mai 1788, une jeune fille de 23 ans, Marie Geneviève Meunier, née à Saint-Denis dans une famille bourgeoise peu chrétienne, entre au Carmel de Compiègne, un couvent qui reçoit de fréquentes visites des princesses de France, notamment de Marie-Antoinette.
Ayant pris l'habit le 15 décembre 1788 et reçu le nom de sœur Constance, elle aurait dû prononcer ses vœux le 15 décembre 1789 et passer sa vie en prière dans le silence du monastère.
Mais, le 28 octobre 1789, les vœux religieux sont interdits, avant que la vie monastique elle-même ne soit combattue. Pour sœur Constance et ses quinze compagnes du Carmel de Compiègne, commence alors une vie d'errance et de persécution qui les mènera, le 17 juillet 1794, à offrir leur vie pour "apaiser la Terreur" en France.
A partir de 10 ans
Collection Le Lys d´Or. Petite vie d´une des 16 carmélites de Compiègne qui ont été guillotinées le 17 juillet 1794 : Marie-Geneviève Meunier qui prit le nom de Soeur Constance lors de sa prise d´habit en 1788, à l´âge de 23 ans (pour enfant à partir de 10 ans).
La plus jeune des Carmélites de C. .----. On a souvent raconté l'histoire des carmélites martyres de Compiègne, et des écrivains prestigieux ont brillamment évoqué ce thème. Pour renouveler le sujet, l'auteur a choisi un point de vue original : il s'est attaché à suivre la plus jeune, soeur Constance, dans le siècle Marie Geneviève Meunier, et d'autre part il a choisi un style simple et clair pour être accessible aux jeunes lecteurs. Le résultat est un bon petit livre qui ouvrira les yeux des jeunes sur les méfaits de la révolution et l'héroïsme de ceux et celles qu'elle a envoyés à la mort. On nous permettra de citer ce paragraphe qui synthétise ce que fut l'essence de la révolution française : " Pendant plusieurs années, le sang va couler à flots. Les soldats invalides de la Bastille avaient déjà "profité" de la bonté naturelle de l'homme. Des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants vont aussi en bénéficier : pendaisons aux réverbères, guillotinades en série, fusillades en file le long des fosses destinées à enterrer les victimes, noyades dans des bateaux qu'on coule, brûlages dans des églises en feu, égorgements, tortures atroces et découpages de corps vivants etc... Toutes les méthodes possibles et imaginables sont utilisées par l'homme "naturellement bon" pour éliminer les "ennemis du peuple". Ouvrage vivement recommandé ! [ Altaïr, numéro 121 de septembre 2004 ]
Altaïr . - 20/07/2019
- ISBN : 0000007308833
- Titre : Constance de Compiègne
- Auteur : RAFFARD DE BRIENNE (Daniel)
- Auteur illustrateur : CHARD
- Editeur : CLOVIS (EDITIONS)
- Collection : Le Lys d'Or
- Nb Pages : 80
- Epaisseur : 6
- Largeur : 110
- Hauteur : 165
- Poids : 0.08Kg
Daniel RAFFARD DE BRIENNE (1927 - 2007)
Daniel Raffard de Brienne est né le 7 janvier 1927, à Saint-Quentin.
Il consent ici à dévoiler de nouvelles tranches de sa biographie, non sans préciser que c'est une coquille du Cahier n° 2 qui lui a attribué une activité politique professionnelle alors qu'elle n'était que bénévole. Bénévole mais très variée car, outre ses aspects officiels déjà dits, elle comportait aussi bien, en 1944-48, le stockage de caisses de grenades sous son lit que, de 1942 à 1950 à Rouen, une intense propagande par inscriptions, tracts, affichages et aussi, après 1945 des réunions.. Il a même été soupçonné en 1949 de diriger (à 22 ans) un complot royaliste international financé par Franco, Péron et l'ex-régent Horthy : d'où enquêtes et perquisitions dans différentes villes, et interrogatoire final à la DST du "chef" un peu surpris et hilare.
Il a rencontré beaucoup de fondateurs d'éphémères mouvements royalistes ou de droite : des doux rêveurs, des intellectuels comme Boutang ou des bourgeois électoralistes. Dans les années 1950, il a tâté pendant deux ans de l'A.F. et de ses chefs, mais a trouvé le tout un peu poussiéreux. Les dirigeants du poujadisme qu'il est allé voir lui ont paru inconsistants (sauf Le Pen).
Vers 1954 il serait devenu (par goût du canular) directeur de cabinet d'un ministre socialiste si son futur patron n'avait coulé dans un scandale exploité par ses gentils camarades de la SFIO.
Membre, en 1958, du Comité de salut public de Seine-Maritime, il confie trois ans plus tard à la Préfecture (qui l'ignore) le soin de tirer des tracts très Algérie Française.
Le présent le voit embarqué dans de trop nombreuses activités qui font violence à sa sénilité paresseuse : il milite et occupe des postes de responsabilité dans plusieurs mouvements et associations (notamment Renaissance Catholique). Rédacteur régulier de la revue Lecture et Tradition depuis une dizaine d'années, il y a publié un certain nombre de textes d'apologétique et de réfutation des doctrines fausses et erronées.
Actuellement président du Centre International d'Études sur le Linceul de Turin (C.I.E.L. T.), il a entrepris, depuis quelques années, d'effectuer une série de conférences à travers toutes les régions de France pour faire connaître la Sainte Relique.
Extrait du Cahier de Chiré N°10 (1995)
Il est décédé le 2 juillet 2007 à Lille.
Un site animé par son fils Arnaud peut apporter de nombreuses informations complémentaires.
En savoir plus