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Diên Biên Phu - 1954/1992 de la bataille au film

Référence : 23230
1 avis
Date de parution : 1 janvier 1994
Éditeur : FIXOT
EAN 13 : 9782876451414
Nb de pages : 162
30.34
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Description
Sommaire :
1. La bataille, par Pierre Schoendoerffer (l'histoire de Dien Bien Phu)
2. Histoire d'une guerre, par Jean Noli (l'histoire de la Guerre d'Indochine)
3. De la bataille au film, par Pierre Schoendoerffer (interview)
4. Le film, par Patrick Chauvel.
TitreDiên Biên Phu - 1954/1992 de la bataille au film
Auteur SCHOENDOERFFER (Pierre)
ÉditeurFIXOT
Date de parution1 janvier 1994
Nb de pages162
EAN 139782876451414
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)235
Hauteur (en mm)310
Poids (en Kg)1.04
Les avis clients
Pour l’honneur de Ði?n Biên Ph?
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Nous reproduisons ici ce texte en espérant qu'il vous donnera le désir de lire plus : Pour l’honneur de Ðien Biên Phu : nos soldats seront enterrés dignement C'est un nom mythique de notre Histoire récente. On peut dire ce que l'on veut des guerres coloniales, et on en dit souvent n'importe quoi, mais on ne peut pas, on ne doit pas oublier cette bataille de désespoir et d'héroïsme absolu. La cuvette de Ðien Biên Phu, sur le territoire de l'actuel Vietnam, a vu mourir près de quatre mille soldats français. C'est l'une des dernières pages de grandeur et d'un sacrifice, presque médiéval dans sa pureté, que notre pays ait connues. Les plus jeunes se renseigneront sur les minutes terribles où les Français attendaient « dans la cuvette/Le tout dernier assaut des Viets ». Ils ne pourront lire sans trembler les récits de la guerre d'Indochine : les paras vietnamiens qui, faute de chant régimentaire, chargeaient sous les balles en chantant « la Marseillaise » ; les officiers qui se savaient condamnés et refusaient les ordres de repli ; les avions qui larguaient, sur cette cuvette infernale, déjà perdue, des gens qui n'avaient jamais sauté en parachute de leur vie, qui savaient qu'ils ne reviendraient probablement pas et qui voulaient juste mourir avec les copains plutôt que de les Ðien Biên Phu, c'était tout cela. Ce sera ensuite, après les morts et les blessés, les prisonniers des tristement célèbres camps, dont près des deux tiers ne reviendront pas. Ce sera, pour ces hommes, le lavage de cerveau par des tortionnaires sadiques, comme l'immonde Georges Boudarel, qui mourra dans son lit, protégé par le monde universitaire. Ce sera aussi la découverte du sabotage des munitions par les ouvriers communistes, les campagnes de presse, et puis l'Algérie, pour certains immédiatement après leur libération des camps. Environ 1.200 héros français dormiraient sous la terre vietnamienne. Or, l'aéroport de Ðien Biên Phu - la modernité étant passée par là, comme partout - doit être agrandi et les travaux menacent les sépultures. Sous l'impulsion du Souvenir français, la secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Patricia Mirallès, a donc pris la seule décision valable, et il faut la saluer car la dignité ne va plus de soi : les corps des soldats tombés pour la France en Indochine seront exhumés, puis enterrés aux côtés de leurs frères d'armes, au mémorial français de Ðien Biên Phu. C'est bien le moins que la France doive à ceux qui se sont sacrifiés pour ce qu'il restait d'un rêve absurde et grandiose - le rêve colonial, dans un pays enchanteur qui, comme on le chante dans « Opium », était « plein de merveilleux mensonges ». Plus d'un Français, frappé du « mal jaune », y aura « laissé prendre son cœur », revenant, comme Hélie de Saint Marc, frappé d'une incurable nostalgie de ce coin paradisiaque qui jadis fut nôtre. Nous n'avons pas avec le Vietnam, et c'est heureux, une relation aussi compliquée, passionnelle et excessive qu'avec l'Algérie. Nous avons accueilli des boat people vietnamiens à la fin des années 70, venus chez nous sans envie de revanche, et qui ont formé l'une de nos plus discrètes, industrieuses, patriotes - en un mot admirables - communautés immigrées. Il ne reste, du passé douloureux, que les dépouilles de nos héros que la France va recueillir avec une délicatesse de mère. C'est une heureuse conclusion. Et il reste, pour au moins deux générations de petits Français, le souvenir lointain mais tenace, poignant, des exploits du corps expéditionnaire français. Ðien Biên Phu ne sera plus un cimetière de fortune, ce sera désormais mieux : un poignant souvenir. [ Signé : Arnaud Florac le 23 mars 2023 ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias.