Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le Marquis de La Rouerie

Référence : 22940
Date de parution : 1 avril 1990
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262007546
Nb de pages : 300
19.82
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Epuisé chez l'Editeur
Voir la disponibilité en magasin

Description
Volontaire de la Révolution américaine sous le nom de guerre de "colonel Armand",de 1777 à 1784, contre-révolutionnaire en France, le marquis de la Rouerie est un personnage glorieux et romanesque, qui apparaît comme le père de la Chouannerie.
Jeune noble breton voué à la carrière des armes, Armand de la Rouerie se signale surtout par une ardeur batailleuse et amoureuse qui fait de lui "le plus élégant des mauvais sujets". Ses frasques à l'Opéra font le tour de la Cour et de la ville, ses duels provoquent la colère du roi et le mettent en disgrâce. Désireux de trouver ailleurs la gloire qui lui échappe en France, il s'embarque en février 1777, à ses frais, et par le hasard d'un premier combat débarque en Amérique... à la nage ! Washington le nomme colonel commandant d'un corps de partisans qu'il recrutera et équipera sur ses deniers. La "légion Armand", quatre fois décimée, quatre fois reconstituée, s'illustra dans vingt combats, à Short Hills, Brandywine, Germantown, White Marsh, Camden... et Yorktown où Armand fut l'un des auteurs de la victoire.
Revenu en France en 1784, il est embastillé, à la veille de la Révolution - le 14 juillet 1788 ! - pour avoir porté au roi une protestation solennelle contre les Edits qui annulent les libertés bretonnes. Libéré, il revient en héros dans sa province. Mais, après 1789, devant la montée d'un nouveau despotisme et la déchéance progressive de Louis XVI, et surtout, après la Constitution civile du clergé, Armand se révolte. Il crée en 1791 l'Association bretonne, mobilise les énergies pour la restauration des libertés provinciales et de l'honneur du souverain. Il crée des comités dans dix-neuf villes, monte une organisation hiérarchisée, rassemble des armes, dans le dessein de rejoindre les alliés à Paris avec les troupes levées à l'Ouest. Valmy anéantit ce plan. La Conjuration bretonne n'apparaîtra jamais au grand jour, et la Rouerie meurt, solitaire, après plusieurs mois de clandestinité, le 30 janvier 1793, épuisé, et frappé de délire à l'annonce de la mort de son roi.
Pourtant, la Conjuration bretonne servira de modèle à la Vendée et à toute la Chouannerie de l'Ouest, qui ne cessera de se rallumer pendant quinze ans. 
Christian Bazin, centralien,diplômé de Sciences Po et de Columbia University, directeur à Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, puis aux Chantiers de l'Atlantique, s'est toujours intéressé à l'histoire et à la littérature. Le souvenir de Chateaubriand, dont sa famille avait repris "La Malouinière" ,l'habitude professionnelle de l'Amérique où il habita l'avaient conduit à écrire Chateaubriand en Amérique (La Table Ronde).
TitreLe Marquis de La Rouerie
Auteur BAZIN (Christian)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution1 avril 1990
Nb de pages300
EAN 139782262007546
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
Colonel Armand De la guerre américaine à la conjuration bretonne.