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Une journée d´Ivan Denissovitch

Référence : 18042
5 avis
Date de parution : 1 mars 2010
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213632674
Nb de pages : 234
18.30
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Description
Une journée d'Ivan Denissovitch, c'est celle du bagnard Ivan Denissovitch Choukhov, condamné à dix ans de camp de travail pour avoir été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le récit nous montre sa journée depuis le coup sur le rail suspendu dans la cour qui marque le lever, jusqu'au court répit du soir et au coucher, en passant par les longues procédures de comptage, la peur des fouilles, les bousculades au réfectoire, les travaux de maçonnerie par un froid terrible dans l'hiver kazakhe, les menues chances et malchances de la journée. Archétype du paysan russe moyen, Choukhov, homme humble et débrouillard en qui le bien fait encore son œuvre, a su se libérer intérieurement et même vaincre la dépersonnalisation que ses maîtres auraient voulu lui imposer en lui donnant son matricule.
Le talent propre à Soljénitsyne, son don de vision interne des hommes apparaissent ici d'emblée dans une complète réussite : ce chef-d'œuvre à la structure classique restera dans toutes les anthologies du vingtième siècle comme le symbole littéraire de l'après-Staline.
TitreUne journée d´Ivan Denissovitch
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2010
Nb de pages234
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213632674
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.32
Biographie
Critique du libraire
Histoire d´un homme condamné au bagne pour avoir été fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale. Précédemment paru en français en 1976. Récit. Traduit du russe par Lucia et Jean Cathala. 

L'édition du Club de la Femme en1971 débute par l'entretien accordé à l'écrivain slovaque Pavel Lichko en mars 1967 et publié par celui-ci dans "Kulturny Zivot" du 31 mars 1967 . Ce texte était repris dans " Les Droits de l'écrivain " (Seuil)
Les avis clients
Pas un livre noir !
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. Une journée d'Yvan Denissovitch n'est pas un livre noir. Le style est sans artifice, la démarche narrative cerne constamment l'instant qu'Yvan est entrain de vivre, simplement, sans jamais dramatiser. A la fin de cette journée "Choukhov s'endort, pleinement contenté. Il a eu bien de la chance aujourd'hui : on ne l'a pas flanqué au cachot, on n'a pas collé la brigade à la "cité socialiste", il s'est organisé une portion supplémentaire au déjeuner, le chef de brigade s'est bien débrouillé pour le décompte du travail, Choukhov a monté son mur avec entrain, il ne s'est pas fait piquer avec son égoïne à la fouille... finalement il a été le plus fort, il a résisté à la maladie. Une journée a passé... une journée presque heureuse. De ces journées durant son temps, de bout en bout, il y en eut trois mille six cent cinquante trois, les trois en plus, a cause des années bissextiles". Cette conclusion donne le ton de ce livre dont nous recommandons vivement la lecture à tous à partir de 17 ans. Nous mettons en garde contre la préface signée de Pierre Daix. Ce Monsieur se prévaut d'une expérience, au demeurant fort vague, dans les bagnes "fascistes". Il essaie de démontrer dans un affreux jargon, véritable échantillon d'hexagonal communiste, que le livre de Soljenitsyne n'est pas dirigé seulement contre les bagnes soviétiques, mais aussi contre les autres... Mais quels autres ? POUR QUI CE LIVRE ? A partir de 18 ans. [ Livre présenté après lecture de l'édition de 1970 chez 10-19 , " Culture et Lecture des Jeunes " , numéro XV - Pâques 1971 ]
Refuge en Dieu !
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. Le héros Choukhov est un simple : il ne récrimine pas contre son sort, il est résigné à l'inévitable. Le problème pour lui est de survivre et pour cela de se sauver à chaque instant physiquement et moralement. Physiquement, du froid, de la faim, de la maladie, du cachot, moralement, de la déchéance : car le véritable ressort du condamné, on l'apprend dès les premières pages, c'est sa dignité d'homme. Le vieux Kousiomine l'a dit à Yvan "Ici ceux qui ne font pas de vieux os c'est les lèche-gamelles, c'est ceux qui comptent sur l'infirmerie, c'est ceux qui vont frapper à la porte du grand patron". Cette journée nous la vivons avec Yvan, brave paysan plein de bon sens, de courage et de malice. Il n'est pas question qu'il échappe à son sort : la brigade dont il fait partie est là pour l'en empêcher. "On pourrait se demander ce qu'ils en ont à foutre les détenus de turbiner pendant 10 ans ? Il n'y a qu'à dire non, un point c'est tout... mais pas moyen : la brigade a été inventée pour ça, pour que ce soit les détenus qui se talonnent les uns les autres"... La brigade avec son chef : "Un bon chef de brigade te donne la vie une seconde fois, un mauvais te fait un costume de sapin." Yvan n'est pas seul : il y a Fetioukov"qui a été une huile", Gotckick, un gamin "qu'on a fichu en taule parce qu'il portait du lait aux hommes de Benden." Pavlo et Kilgas avec qui Choukhov va construire un beau mur bien d'aplomb ; Aliocha qui lit l'Evangile en cachette comme dans"La maison des morts" de Dostoïevski. A Yvan qui voudrait croire en Dieu mais qui se pose des questions sur la vanité de la prière, Aliocha répond sagement que "parmi les dons périssables de cette terre, Dieu nous a instruits à ne demander que notre pain quotidien". Quant à la liberté qu'Yvan voudrait bien demander : "La liberté, malheureux, lui dit Aliocha, mais il ne faut pas en parler dans tes prières. Ou'est-ce que ça peut te faire la liberté ? Réjouis toi d'être en prison : ici tu as le temps de penser à ton âme". Par là s'exprime la vieille mystique de l'âme russe. La terre russe a toujours ignoré le droit romain et l'esprit de ses fils croyants à toujours cherché refuge en Dieu, en dépit de la brutalité des oukases des princes blancs ou rouges. ( suite ... )
La réalité des bagnes staliniens !
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. "Une journée d'Ivan Denissovitch" a été publié en URSS dans la revue Novy Mir en 1962, en pleine période de destalinisation. Le récit eut un tel succès que les numéros de la revue où il parut en feuilleton furent épuisés en quelques heures. C'est le récit minutieux d'une seule journée vécue au bagne par Choukhov (alias Ivan Denissovitch) paysan qui purge une peine dont il ne connait même pas le motif. Ce n'est pas un réquisitoire ; ce n'est pas non plus à proprement parler un de ces "témoignages" comme ceux qui nous arrivent de plus en plus nombreux d'URSS, et qui émanent de savants, d'intellectuels indignés du régime d'oppression auquel ils sont soumis. Soljenitsyne a dénoncé expressément les incarcérations d'intellectuels dans des asiles psychiatriques, il a essayé également de défendre "les droits de l'écrivain" au cours de ses propres démèlés avec l'Union des Ecrivains soviétiques "dont il a été exclu mais dans ses romans, et plus particulièrement dans celui-ci, il nous révèle la réalité des bagnes staliniens vécue de l'intérieur. ( suite ... )
Réponse à Jean Saumur 49 .
5/5 Lectures Françaises / 1973 .
Il faut pour, être plus précis, signaler que Daix s'est ensuite éloigné des communistes .----. Un écho de "Lectures Françaises" : M. Pierre Daix, le journaliste communiste en rébellion ouverte contre la direction du P.C.F. -- la presse a fait grand cas aussi de ses démêlés avec M. Leroy, l'intellectuel du parti -- a révélé que l'hebdomadaire communiste "LES LETTRES FRANCAISES", de Louis Aragon, se saborda brusquement lorsque le Kremlin lui supprima la subvention représentée par 6.000 abonnements. Le livre de M. Daix, " Ce que je sais de Soljenitsyne ", contient bien d'autres précisions sur la période stalinienne. ( numéro 197 - septembre 1973 ).
Méfiance
5/5 Jean Saumur 49
Je ne sais pas si c'est possible car je n'ai pas le moyen de vérifier. Méfiez-vous de la préface de Pierre Daix,essayez d'acheter une édition sans celle-ci: il faut toute la perversion du milieu intellectuel français pour faire préfacer le premier livre du grand SOLJENITSYNE par un marxiste !