Sommaire :
- Editorial
- D'où vient la Vertu ?
- Comment distinguer les Vertus Morales?
- La Loi de l'âme : redevenir vertueuse
- La vie spirituelle, cause de joie ou de tristesse?
- Les Vertus cardinales
- Les Vertus théologales
Nous conseillons vivement à nos lecteurs de se procurer la série complète des carnets spirituels du Père de Chivré. Profond et original, le bon Père est un guide spirituel simple et efficace. Nous en profitons pour témoigner une nouvelle fois de toute notre admiration pour ce dominicain, ami de Mgr Lefebvre et qui est resté fidèle à ce qu´il avait reçu jusqu´à son dernier soupir.
Editorial :
Avec nos carnets sur la grâce, nous avons été introduits dans cet univers merveilleux et mal connu qu'est l'âme baptisée, recréée dans la grâce de Jésus Christ pour l'installer là où s'installe l'amour, "dans les régions où vivent les aigles : les sommets, et dans celles où se reposent les anges : les vertus." Dans cet univers, en effet, nous allons découvrir peu à peu les vertus. A la base de tout il y a la nature, dotée de vertus naturelles, vertus intellectuelles et vertus morales, dispositions innées au vrai et au bien, et il y a encore les vertus acquises par l'effort et développées par l'éducation. C'est sur ce terrain plus ou moins favorable que vient agir la grâce pour faire de ces principes naturels vertueux des vertus surnaturelles, vertus infuses par Dieu pour perfectionnercelles qui nous sont déjà naturelles, et rendre leur exercice méritoire. Mais il y a surtout,au sommet de cet édifice,les vertus théologales, qui n'ont aucun correspondantdans l'ordre naturel, qui seules nous mettent en mesure-de nous accorder directement avec Dieu dans son être surnaturel.
Ce thème est l'objet de la série de conférences que vous propose le présent carnet. Ensuite,nous irons découvrir les dons du St-Esprit, étonnantes réalités dont Dieu se réserve l'usage lorsque nos efforts ont besoin d'un supplément pour atteindre leur but. Cela nous conduira alors à considérer la sainteté,aboutissement normal du travail de la grâce dans une âme,si celle-ci a su collaborer à ses mouvements. "La plus grande audace de l'amour, c'est d'apporter sur terre les manières divines de la vie." Ce sont là les effets de la grâce en une âme docile à se laisser conduire par ses mouvements, qui sont ceux de l'Esprit de Dieu. Peut-on rêver une noblesse supérieure à celle des enfants de Dieu qui mettent dans leur vie cette qualité introuvable dans les choses humaines les plus nobles mais privées de grâce : "vivre comme Dieu, tout en étant un pauvre homme" ? Bonne et fructueuse méditation à tous et toutes.
Abbé Michel Simoulin
- ISBN : 0000007129902
- Titre : Carnets spirituels N° 30 : La Vertu - Septembre 2011
- Auteur : CHIVRE (R.P. de)
- Editeur : PERE DE CHIVRE
- Nb Pages : 66
- Epaisseur : 5
- Largeur : 140
- Hauteur : 200
- Poids : 0.09Kg
Père de CHIVRE (1902-1984)
Le Révérend Père de Chivré o.p. est né Gonneville (Manche) le 12 février 1902. Très jeune, il est certain d'avoir la vocation religieuse, et il sait même qu'il veut appartenir à l'ordre de Saint Dominique. Il fait ses études chez les Pères à Cherbourg puis, après la mort de son père, intervenue en 1911, à Versailles au collège Saint-Jean-de-Béthune. Il s'y fait remarquer en militant, avec l'Action Française, pour l'instauration de la fête de Jeanne d'Arc et en s'occupant de jeunes, fondant même la première troupe de scouts de Versailles. Il y obtient son baccalauréat. En 1924, il entre au noviciat des frères prêcheurs, où il fait profession le 23 septembre 1925 et prend le nom de Frère Bernard-Marie. Le 25 juillet 1930, il reçoit l'ordination sacerdotale. Alors qu'il est encore très jeune (à 36 ans), la direction du couvent de Lille lui est confiée. C'est là que la guerre le trouve. Avec l'autorisation de ses supérieurs, il s'engage en tant qu'aumônier militaire. Il est présent à la bataille de Dunkerque. Pendant l'occupation, il assure la charge délicate de vicaire provincial de la zone sud. Il est en même temps l'aumônier des dominicaines repliées à Sail-les-Bains dans la Loire. En 1943, on le retrouve à Rouen où il reste pendant 12 ans comme sous-prieur et prieur du couvent de cette ville. En 1956, la maladie l'oblige, avec l'accord de ses supérieurs, à quitter Rouen pour Versailles où un ami met un appartement à sa disposition. Il s'installe ensuite à Ecalles-Alix (Seine-Maritime). En 1972, il est terrassé par une attaque cérébrale et se remet, grâce à une volonté et une ténacité hors du commun. Il reprend alors ses voyages apostoliques vers Ecône, Paris, et Fanjeaux où il a la joie de retrouver de vraies filles de St Dominique, fidèles à son esprit et à leurs vœux. C'est là qu'en 1984, au soir du Jeudi-Saint, pour la troisième fois, il est terrassé. Il remet son âme, le samedi 14 juillet 1984, entre les mains de son Seigneur et de celle pour qui il avait une vénération, Notre-Dame. Il est enterré dans le caveau des dominicains de Rouen, au cimetière de Notre-Dame du Bon Secours.
Le Révérend Père de Chivré a toujours eu une vénération toute particulière et une confiance absolue en Notre-Dame. Dans les multiples épreuves, tant physiques que spirituelles, qui n'ont pas manqué de se présenter à lui tout au long de son séjour terrestre, il s'est tourné, avec humilité et foi, vers la Vierge Marie pour écouter les bonnes réponses à ses angoisses et ses inquiétudes. Il aimait tellement sa Mère du Ciel qu'il en parlait toujours dans ses sermons et ses conférences. C'est ainsi qu'il a laissé de très beaux textes rassemblés dans le livre "La Vierge Marie".
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