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1984 - Folio 822 - Traduit de l´anglais par Amélie Audiberti

Référence : 8079
3 avis
Date de parution : 1 mars 2019
Auteur : ORWELL (George)
Collection : FOLIO
EAN 13 : 9782070368228
Nb de pages : 416
9.10
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Description
"De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée."
George Orwell dépeint dans le prophétique 1984 un terrifiant monde totalitaire.
Titre1984 - Folio 822 - Traduit de l´anglais par Amélie Audiberti
Auteur ORWELL (George)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2019
Nb de pages416
CollectionFOLIO
N° CollectionFOL 000822
EAN 139782070368228
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)109
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.22
Biographie
Critique du libraire
Traduit de l´anglais par Amélie Audiberti.  

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Les avis clients
La meilleure traduction .
5/5 https://www.chouetteunlivre.fr/
.----. « Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte et le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d'un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston restait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu autant qu'entendu. Naturellement, il n'y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. » Police de la Pensée, ministère de la Vérité, ministère de l'Amour, « contrôle de la Réalité ». en 1984, « Big Brother vous regarde ». Aujourd'hui, la Police de la Pensée et la novlangue sont-elles encore de la science-fiction ? Vient de paraître, chez Gallimard, une nouvelle traduction, qui a subi une réécriture très dégradée et. orwellienne : la « novlangue » devient le « néoparler » et la « police de la pensée », la « Mentopolice ». Il est grand temps de se procurer la traduction de 1950, qui, si elle a quelques défauts, a fait passer dans le langage commun quelques termes critiques bien utiles face à notre société de surveillance médiatique. POUR QUI CE LIVRE ? : Adolescents George Orwell, 1984 - Traduit de l'anglais par Amélie Audiberti (1950). Éditions de poche, dont Folio, 1972, 438 p.
Novlangue, Totalitarisme, Big Brother ...
5/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. En 1984, le monde est divisé en trois entités : l’Eurasia, l’Estasia et l’Océania. Dans cette dernière, c’est Big Brother qui règne. Il voit et entend tout. Malheur à ceux qui s’écartent du chemin tracé par le Parti. Le Ministère de la Vérité veille et les déviants disparaissent à jamais. Parfois, ils sont jugés publiquement et s’accusent de crimes imaginaires avant d’être exécutés. Winston lui, n’aime pas Big Brother. Il sait que tout le système est fondé sur le mensonge et que les esprits sont façonnés jusqu’à se réjouir de vivre dans ce monde absurde et oppressant où même les besoins élémentaires de la vie quotidienne font défaut. Le Parti, dans sa grande sagesse, a compris que pour mieux contrôler l’intelligence, il fallait la restreindre. Pour cela il crée un nouveau langage, la novlangue, appelé à se substituer au langage courant. Un spécialiste en explique les principes à Winston : « Nous détruisons chaque jour des mots. Nous taillons le langage jusqu’à l’os. Naturellement c’est dans les verbes et les adjectifs qu’il y a le plus de déchet. Savez-vous que la novlangue est la seule langue dont le vocabulaire diminue chaque année ? » Winston se sent très seul jusqu’au jour où une jeune femme lui glisse un billet : « Je vous aime ». Voilà une audace incroyable dans ce monde où l’on ne doit aimer personne. Ils s’aiment donc, au péril de leur vie. Et puis un jour, ils croisent O’Brien qui leur propose d’adhérer à un mouvement clandestin de résistance. Ce roman d’anticipation se lit très agréablement et plusieurs passages sont d’une intensité rare. Seules une quarantaine de pages fastidieuses situées aux deux tiers du livre et relatives à la lecture du livre de la résistance peuvent être lues en diagonale sans état d’âme. 1984 est considéré, à juste titre, comme un modèle de description et d’analyse du totalitarisme. On pense en tout premier lieu au communisme : Orwell l’avait expérimenté en Espagne et avait vu comment ses amis anarchistes du POUM avaient été broyés par la machine stalinienne. Mais il ne faudrait pas se contenter de cela. On doit aller plus loin et comprendre que c’est le contrôle des esprits qui est le plus intéressant à observer, plus que la brutalité des méthodes. L’appauvrissement de la langue permettant celle de l’intelligence est un exemple saisissant auquel s’ajoute la manipulation de l’information acceptée par tous. Plus aucune pensée originale n’est ainsi possible et l’être humain est mûr pour tout accepter. Certaines réflexions sont en fait très actuelles. Ce roman mérite plus que jamais d’être lu et son succès permanent est bien mérité. [ Publié le 4 janvier 2020 par Antoine de Lacoste . Nous conseillons particulièrement son site qui devrait intéresser tous les gros lecteurs ]
1984 vu par un écrivain de 1950 !
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Orwell avait très bien compris l'emprise que les médias pouvaient exercer . Il donne à la société totalitaire qu'il imagine, trois slogans : la guerre, c'est la paix ; la liberté, c'est l'esclavage ; l'ignorance, c'est la force . Ces slogans sont créés et mis en pratique par le parti unique .Il vise essentiellement à détruire toute pensée personnelle, toute histoire, toute culture, tout ce qui peut donner à l'individu sa valeur de personne humaine . L'état a pris toute place, il est devenu le tout incarné par Big Brother . Le parti ne dirige pas seulement la pensée, mais excite la haine contre les ennemis du parti, pour mieux se réserver l'amour des citoyens . Winston, le personnage central du roman, tente de se révolter contre le parti ; il essaie de penser, mais il sait qu'il n'est pas possible de se rebeller contre Big Brother . Pessimisme ? Oui et non . Winston est déjà contaminé par la société dans laquelle il vit . Il ne cherche pas à échapper à l'emprise du parti par l'esprit, par l'intelligence mais par l'animalité . On peut donc dire qu'il manque une dimension à ce livre . Cependant par le malaise qu'il occasionne, l'inhumanité de la société qu'il nous peint, il réalise une critique intéressante de la société moderne . POUR QUI CE LIVRE ? : Bonne table ronde pour terminales . [ " Plaisir de Lire " , numéro 63 , Pâques 1984 ]