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Le tortionnaire - Roman

Référence : 6164
1 avis
Date de parution : 9 février 2006
Collection : GRANDS ROMANS
EAN 13 : 9782268057217
Nb de pages : 304
18.30
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Description
Le lieutenant Robert Lavilhaud, jeune officier réserviste originaire d'Amiens, orphelin d'un père militaire de carrière mort en héros, est nommé en Algérie, où les circonstances le contraignent à pratiquer la torture, malgré ses convictions religieuses. Pris dans l'engrenage de la situation politique et militaire de l'Algérie dans ce tout début des années 60, les manipulations de ses supérieurs le conduisent à passer en jugement pour les actes commis et couverts. Son univers intérieur, ses rêves de gloire, sa foi et ses certitudes sont ébranlés. En prison, il redécouvrira l'amour.
Dans ce roman, au style tendu et nerveux, Vladimir Volkoff aborde un thème de plus en plus fréquemment évoqué : la torture pratiquée en Algérie par des policiers, par certains militaires français et par le FLN ; ses aspects moraux dans toute leur complexité. Parce que Volkoff reste Volkoff, le lecteur trouvera également dans cet ouvrage nombre de manipulations et autres "retournements" dans l'art que l'auteur maîtrise magnifiquement. Enfin, Vladimir Volkoff nous fait parcourir une galerie de portraits, ses portraits, ceux de personnages d'une grande richesse humaine auxquels on s'attache dès les premières pages.
Le Tortionnaire est l'ultime et magistral roman de Vladimir Volkoff.
TitreLe tortionnaire - Roman
Auteur VOLKOFF (Vladimir)
ÉditeurROCHER (EDITIONS DU)
Date de parution9 février 2006
Nb de pages304
CollectionGRANDS ROMANS
EAN 139782268057217
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.40
Biographie
Critique du libraire
Un roman au rythme haletant qui nous entraîne dans une Algérie en pleine guerre. Les cas de conscience sont nombreux et l´application de la justice pas toujours simple : la torture est-elle nécessaire ? Le lieutenant Lavilhaud va devoir répondre et, loin des fantasmagories de nos historiens-juges actuels, il va devoir choisir parce qu´il est dans la vraie vie et qu´il y a des enjeux, des conséquences, parce qu´il y à des maux à souffrir pour éviter un plus grand mal, parce que l´homme est homme... Une histoire poignante, une immersion totale dans la nature humaine qui permet de prendre du recul...
Les avis clients
Un écho complémentaire .
5/5 Lectures Françaises / 1963.
.----. La condamnation de M. Maurice Gingembre et du colonel de Blignières n'a pas surpris, hélas ! L'acquittement du général Vanuxem, dont il faut se réjouir, laisse rêveur...Au cours du procès, un témoin, M. Jean Ziano, se traînant sur des cannes, à moitié aveugle, est venu déposer à la barre. Torturé par les services de la police anti-O.A.S. -- celle que certains appellent " la Gestapo gaulliste " -- M. Ziano a expliqué comment les commissaires et les inspecteurs chargés de son interrogatoire procédèrent : " On me demandait où se trouvait Salan et qui avait tué le commissaire Goldenberg. J'ai été attaché par les deux avant-bras, suspendu et battu... ". Un rapport établi par les docteurs Pierre Vialet et Jacques Diodet et le professeur Claude précise : " Il fut empalé par un objet long et rigide que le patient ne vit pas, car il avait les yeux bandés. Frappé à coups de pied, de poing et de crosse, particulièrement sur certains organes, il subit l'application d'électrodes et le passage de courants électriques dans certaines parties du corps sensibles... ". Maurice Gingembre a soutenu, lui aussi, que les aveux qui lui furent extorqués, aux Tagarins, après son arrestation, le 7 septembre 1961, résultèrent d'un traitement approprié, d'une " mise en question ". ( numéro 77-78 - août-septembre 1963 ).